Le "Qui a dit ?" aux Finances Publiques

Aujourd’hui, la CGT vous propose un nouveau jeu, le « Qui a dit ? ».

Le principe est simple : on vous propose une citation, il faut en retrouver l’auteur.

Ici, l’auteur de la citation prenait l’exemple du principe de séparation entre l’ordonnateur et le comptable

Cette citation, la voici : « Je ne pense pas qu’il faille continuer dans les très grandes collectivités avec [cette] distinction », a-t-il affirmé. En précisant que selon lui, « une certification des comptes est possible indépendamment des agents de la direction générale des finances publiques ». En revanche, « peut-être que pour le monde rural et pour un certain nombre de collectivités qui ont besoin de conseils, il faut des agents [de la direction générale des finances publiques] qui puissent continuer à être là », a-t-il suggéré.
Qui peut bien être l’auteur de ces mots ? Quelqu’un qui ne connaît pas l’organisation de notre pays ? Quelqu’un qui n’a exercé aucun mandat électif local ? Un commissaire au compte qui se verrait bien récupérer un juteux marché ?

Indice : ces quelques mots ont été prononcés devant des députés, dans le cadre de l’examen en commission de la deuxième partie du projet de loi de finances pour 2018.

Rappelons que le principe de la séparation ordonnateur/comptable reste, pour la CGT un élément central de l’organisation de l’Etat et de la relation des collectivités locales avec ce dernier.

Tout simplement car il permet d’organiser un contrôle démocratique de la dépense publique en évitant de concentrer les pouvoirs dans les mains des ordonnateurs, ce qui pourrait engendrer des dérives importantes. En permettant qu’un regard extérieur existe sur les opérations financières des collectivités locales, on évite que celles ci ne respectent aucune règle. Fort logiquement, ce contrôle ne peut être exercé que par des fonctionnaires d’Etat avec un statut qui leur permet normalement de ne pas être sous la pression des collectivités.
La réponse dans le tract à télécharger

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