Le 10 octobre : forte mobilisation !

mardi 10 octobre 2017

Avec près de 400 000 manifestants dans plus de 140 villes, la journée de grève et de manifestation du 10 octobre est incontestablement une réussite. La CGT s’en félicite.
Les fonctionnaires et les salariés précaires des services publics étaient des dizaines de milliers en grève. On constate un taux global de grévistes de l’ordre de 30%, avec des pointes à plus de 50%, dans de nombreux secteurs d’activité. Écoles, crèches, cantines, hôpitaux et centres de santé, administrations et collectivités ont fermé leurs portes ou ont tourné au ralenti.
Partout, fonctionnaires et précaires ont défilé ensemble pour exiger la résorption de la précarité, l’augmentation de leur rémunération, la création d’emplois statutaires, les moyens budgétaires pour répondre aux besoins, l’amélioration des conditions de
travail. Dans de nombreuses localités, les salariés en contrats aidés ont défilé pour exiger la transformation de leurs contrats en emplois pérennes.
La mobilisation des agents, le soutien affiché d’autres catégories professionnelles et de la population montrent que l’exigence de progrès social est importante.
Cette journée d’action est un tremplin pour les agents de la fonction publique pour gagner de meilleures conditions de vie, conquérir les moyens qui permettent d’offrir à la population des services publics de qualité.

A la DRFIP Nord, ce sont près de 35% de grévistes qui ont été recensés ce 10 octobre et 27 services fermés au public. Des taux de grève plus importants, dans certains services ou sur certains sites (55% au CPS). Une cinquantaine de collègues étaient présents à la manifestation de Lille (qui a rassemblé plus de 10 000 personnes). Au niveau DGFIP, le taux de grève est de 32,45% au niveau national, soit le taux de plus élevé depuis plusieurs années.

Au moment où les agents de la DGFiP vont devoir absorber, en 2018, la quasi totalité des suppressions d’emplois dans la Fonction Publique d’État, et où la vision politique a des conséquences très concrètes :
•restructurations incessantes,
•adaptation des structures et du réseau au mépris des besoins des usagers et des élus locaux
•perte du sens de nos missions,
•dégradations de nos conditions de vie au travail,
•blocage des promotions.
L’HEURE EST A LA POURSUITE DE LA MOBILISATION !