Dernières nouvelles du front des cheveux blancs fidèles au rouge (sans tâche) et de la manifestation à l’appel de 9 organisations syndicales et associations (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires, FGR, LSR, Ensemble&Solidaires) dans le cadre de la journée nationale d’action des retraités pour :

• Le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier de l’année en prenant en compte l’évolution du salaire moyen.
• Une pension au moins égale au SMIC revalorisé, pour une carrière complète.
• Le rattrapage du pouvoir d’achat perdu sur les pensions et l’abrogation des mesures fiscales régressives contre les retraités.
• L’amélioration du pouvoir d’achat des retraites, le maintien des pensions de réversion et la suppression des conditions de ressources dans le régime général.
• Le développement et le renforcement de services publics de qualité indispensables au mieux vivre individuel et collectif (santé, transports, culture, sécurité, etc.).

La manifstation marquée par l’interpellation de la direction de France 3 NPDC.
Crainte de soixante-huitards qui auraient pu lui réserver quelque pavé d’époque ? Toujours est-il que Monsieur le directeur est resté derrière les barreaux de la grille monumentale du Bd de la Liberté, comme s’il voulait justifier le slogan scandé par les manifestants, très pacifiques au demeurant : "libérez l’information".
Quand tant de "spécialistes" sont invités sur les plateaux et antennes pour évoquer les retraites, ranger les retraités au rang des nantis voire les opposer à la jeunesse, il n’a pas été répondu à la demande d’organiser une émission à laquelle parcitiperaient leurs représentants syndicaux.
Qu’à cela ne tienne, les soixante-huitards en question persistent et signent : "Ce n’est qu’un début, continuons le combat" ; soit, dans la version 2016 : "On lâche rien !" entendue place de la République, ainsi que l’Internationale, tandis que l’on trinquait et se faisait enfumer par le barbecue des saucisses-merguez. De quoi se plaignent-ils les vieux, non mais !

J’allais oublier : en achetant ses tickets boisson et sandwiche, ceux qui ne l’avaient pas encore fait ont pu participer à la votation citoyenne pour le retrait de la Loi Travail. Tandis que des jeunes saisissaient l’occasion pour se renseigner sur les bus du 14 juin à Paris.